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Fin 2015, alors que je déroulais ma carrière dans une grande entreprise, un burn-out m'a invitée à repenser ma vie. Navigant entre challenges professionnels et introspection spirituelle, j'ai utilisé l'écriture et le dessin pour accompagner cette renaissance.
Dans cette compilation de textes et d'œuvres, je veux démontrer que le désamour de soi n'est pas une fatalité, et que l'on peut toujours relever la tête et avancer.  Dans nos temps agités, ce témoignage se destine à tous ceux qui s'interrogent sur le sens de leur vie.
 
Extrait
"J’ai commencé à fumer (des cigarettes) à l’âge de douze ans, et à boire (de l’alcool), à celui de quinze.
J’en ai quarante-cinq à l’heure où j’écris ces lignes, et je suis fière de constater que ces deux produits sont sortis de ma vie. Je sais que, pour le restant de mes jours, j’aurai régulièrement envie d’une cigarette ou d’un verre. Oh oui… Je la connais, cette tension du corps, cette sécheresse dans la bouche, qui appelle la tétée, de la clope ou de la bière, et idéalement des deux.
A une époque, j’ai été capable de parcourir des kilomètres pour trouver un bureau de tabac ouvert un dimanche après-midi, tant l’envie me rendait dingue. C’est terminé. Je sais désormais qui commande dans ma vie, et ce ne sont pas ces produits.
Mon chemin de rédemption a réellement commencé à l’automne 2015, dans le cabinet de mon médecin généraliste. J’y ai débarqué un jour en début de matinée, après avoir constaté mon incapacité à faite un pas de plus en direction de la station de métro qui me reliait à mon lieu de travail. J’ai bafouillé « Je n’en peux plus », j’ai fondu en larmes, et il n’a pas fallu cent sept ans au docteur Ittah-Benabou pour comprendre que j’étais épuisée."