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L'Envivante, ça veut dire quoi ?

(si vous préférez la version vidéo, cliquez ici)


Qui est l’Envivante?


J’avoue ne pas le savoir moi-même ! Si je suis vraiment honnête, j’ai décidé de faire ces partages parce que j’ai suivi un élan intérieur, mais en réalité, j’ai pas de "vraie" raison pour le faire.

Je pourrais vous en donner plein. Je pourrais, a posteriori, raccrocher les wagons et justifier mon intervention, mais la vraie raison, je ne la connais pas. Je ne sais pas pourquoi il y a, en moi, cet élan à venir ouvrir ma bouche, alors qu’on est déjà si nombreux à le faire !

Je crois que c’est une bonne manière de répondre à la question de "qui est l’Envivante ?" : l’Envivante, c’est une envie vivante, c’est un désir qui se manifeste. Pas un désir réprimé, analysé, décortiqué, juste… manifesté.


C’est une envie vivante, c’est un désir manifesté, et non pas intellectualisé.


Je suis Laure Martin, une âme incarnée comme vous dans cette époque, et je partage mes conditionnements, et surtout le déconditionnement inévitable de notre chemin d’humain.


Je dois bien dire pourtant, si je regarde les cinquante premières années de ma vie, répondre à la question “pourquoi as-tu fais ça ?” a été un exercice, répété, et répété, et répété, et encore répété. A la maison, à l’école, au travail, dans le couple.

  • "Mais pour quoi tu fais ça ?"

  • "Pourquoi tu choisis ce métier ?"

  • "Pourquoi tu as peint ce tableau de cette manière ?"

  • "Pourquoi tu me quittes ?"

  • "Pourquoi ?"

J’ai longtemps cru que c’était une clé ! Une clé pour naviguer.

Derrière le "Pourquoi ?", il y a le contrôle. Si je sais pourquoi je fais les choses, il y a de grandes choses que ce soit légitime. Si je ne sais pas pourquoi, si je suis incapable d’expliquer pourquoi je fais quelque chose, c’est que je dois être un peu barrée quand même !


L’Envivante. Une envie vivante, manifestée. Qui n’a pas de pourquoi. Dont la justification est …d’être manifestée.

Pourquoi tu fais ça? Pour exister.

Je manifeste ce désir, je passe à l’acte, parce que ça me fait me sentir vivante.


Une envie manifestée me fait me sentir vivante


Alors aussitôt me vient la question à deux balles : "Ouais mais toutes les envies ne sont pas pertinentes. Certaines, une fois manifestées, peuvent avoir des conséquences problématiques."

Et bien j’ai expérimenté !


J’ai expérimenté de suivre mes élans (après des années à ne pas les suivre, hein, on est bien d’accord, je vous parle de la période où je déconditionne, et où j’expérimente d’écouter mes élans).

Et, au début du déconditionnement, quand je ne suis pas encore bien ancrée dans ma singularité, les envies qui se manifestent sont plus de l’ordre de la pulsion que du désir de la Source !


Pour autant, même si j’ai parfois laissé des pulsions exister, et donc il a fallu assumer les conséquences de mes actes, c’est justement dans les conséquences de ces actes que j’ai appris que ce que je croyais être un désir magnifique était en fait une blessure, la manifestation d’une blessure.

Parce qu'il me semble évident qu’un désir émanant de la Source, de mon être singulier, de cette part divine en moi, ce désir-là, lorsqu’il est manifesté, est forcément fécond.


Un désir émanant de la Source est forcément fécond


Ca ne veut pas dire confortable (c’est dommage d’ailleurs !), mais il est forcément fécond. Et à la fin, on gagne !


Je me demande parfois si j’ai pu être autre chose qu’une Envivante.

Ca fait partie des grandes interrogation sur l’existence d’un être divin, d’un plus grand que nous, qui dans de nombreuses représentations est un juge tout puissant et implacable.

Il m’a fallu beaucoup de temps pour passer de cette représentation-là à celle d’une non représentation, qui prenne plus la forme d’une sensation en moi, de grande joie, de simplicité, de douceur.


D'une infinie douceur


Dans cet espace-là, il n’y a pas de place pour un juge, il n’y a pas de place pour des conclusions, il n’y pas de place pour la séparation.

Est-ce à dire que je dois passer à l’acte uniquement quand je suis dans cet état? Je me demande si ça pourrait être une clé, peut-être.

Et alors la question serait "Comment je fais pour me tenir dans cet état, pour me relier à cette source divine, de manière à ce que mes actes s’y enracinent et soient féconds pour nous tous?"

Je crois que ça peut faire l’objet de nombreux partages: les techniques pour s’enraciner dans la source.


Là, je réponds juste à une intention: “quel partage est le plus utile, ici et maintenant?”


J’ai réussi à retrouver et à assumer mon désir d’être utile.

Il a fallu que je passe d’abord par la reconnaissance que j’avais le droit de ne servir à rien du tout. C’est un sacré morceau, ça !

Juste se dire “ouais non mais en fait, je sers à rien. Et c’est OK.”


La première fois que je l’ai dit : “je suis inutile et c’est OK”, c’était pas du tout OK ! C’est pas du tout passé ! “Comment ça je sers à rien? Tu te fous de ma gueule ? Et pour quoi je suis là alors si je sers à rien?”

(Encore un pourquoi)


On a le droit d’exister et de ne rien produire


Ou plus justement, exister est utile.

Juste exister.

En tant que singularité.

Uniquement parce qu’on n’est pas le même que l’autre, et que c’est super réjouissant.


Et donc une fois que j’ai reconnu que j’avais le droit de ne servir à rien, j’ai pu me rebrancher de manière plus saine sur l’envie de servir, l’envie de partager, l’envie de contribuer.

Qui parfois prend la forme de l’envie de sauver. Et quand ça se manifeste, évidemment, en général je me fais rattraper très vite par la patrouille !


Parce que chacun se sauve lui-même


On peut aider, on peut contribuer, on peut montrer le chemin, on peut passer en éclaireur avec une machette et enlever le plus gros pour les copains, mais il faut quand même marcher. Et ça, c’est chacun qui le fait. Tout seul.


Le cheminement, c’est vraiment une affaire individuelle.


Qu'en pensez-vous ? Dites-moi en commentaire si vous pensez que l'évolution est une problématique individuelle, ou un sujet qui se joue à plusieurs.


Version vidéo :


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